Les batteries sont un élément-clé de la transition vers une mobilité plus propre et respectueuse de l’environnement. La question de leur recyclage notamment : que sait-on faire et que fait-on à ce jour ? L’ADEME (Agence de la transition écologique) a publié le mois dernier son rapport sur le recyclage des piles et des batteries en France. L’occasion de se pencher sur les chiffres du secteur automobile, et d’explorer les initiatives autour du sujet.
La collecte des batteries : un enjeu de taille
Dans son rapport 2020, l’ADEME explique que les différents organismes en charge de la collecte ont récupérés près de 154 000 tonnes de batteries automobiles en 2019 (soit le poids de 15 Tours Eiffel). Un peu plus que le volume de batteries mises en circulation la même année : 138 000 tonnes. A titre de comparaison, moins de 50% des piles et batteries portables mises sur le marché sont collectées… Un chiffre qui met en lumière l’enjeu du recyclage pour l’industrie automobile.
Comment recycler ?
La batterie peut parfois être montée en série pour répondre à des besoins de stockage d’énergie moins exigeants. Lorsqu’une seconde vie n’est plus envisageable, elle est recyclée. Le but est alors de récupérer les métaux précieux grâce à des techniques de pointe, ou de les fondre pour en faire des alliages. L’année dernière, le taux de recyclage des batteries Lithium-ion atteignait 65% en France.
Une filière en plein développement et des initiatives prometteuses
L’intérêt autour de la valorisation des batteries automobiles ne cesse de croître et les industriels du secteur se sont emparés du sujet. Volkswagen a récemment ouvert sa propre usine de recyclage de batteries en Suisse à Salzgitter.
En maîtrisant le cycle de vie complet du véhicule et de ses composant, l’objectif est d’optimiser au maximum l’éco-bilan : le bilan écologique d’une voiture lors de sa phase de conception, d’utilisation, et de fin de vie.